mercredi 4 mars 2009

Un cuarto de siglo en Tucuman

Après quatre mois de voyage, plus de 12000 kms sur la route, des centaines de belles rencontres et des milliers de souvenirs fantastiques et gravés à jamais dans ma mémoire, je retrouve Tucuman, en Argentine, le jour de mes 25 ans. Un quart de siècle que je fête en compagnie de mes amis, que je n'ai pas vu depuis 2 ans, au Pangea, un bar où nous avions coutume de nous retrouver à l'époque où j'etudiais dans cette ville que l'on nomme le "Jardin de la République". Avec Alex, nous fêtons une fois encore mon anniversaire à Plaza de Almas, notre autre quartier général, le dimanche 1er mars. C'est la fin d'une aventure humaine merveilleuse et le début d'une nouvelle, ici, en terre australe...
Merci de l'avoir suivi ! A très bientôt j'espère sincèrement, dans cet hémisphère ou dans l'autre, sur le vieux ou le nouveau continent...
Vous êtes tous bienvenus à Buenos Aires, bien sûr !!!Despues de cuatros meses de viaje, mas de 12000 kms en la ruta, centenas de hermosos encuentros y miles de recuerdos fantasticos y grabados para siempre en mi memoria, estoy de vuelta a Tucuman, en Argentina, el dia de mis 25. Un cuarto de siglo que festejo con unos amigos, que no he visto desde 2 anos, en el Pangea, un bar donde soliamos de encontrarnos en la epoca en que estudiaba en el dicho "Jardin de la Republica". Con Alex, festejamos otra vez mi cumple en Plaza de Almas, otro cuartel general nuestro, el domingo 1er de marzo. Es el fin de una aventura humana maravillosa y el principio de otra, aca, en tierra austral...

Gracias para haberlo seguido ! Hasta lueguito espero sinceramente, en ese hemisferio o en el otro, en el viejo o el nuevo continente...

Estan todos bienvenidos a Buenos Aires, por supuesto !!!

Quand l'Altiplano se fait sel...

Avec trois copains français rencontrés à Potosí, nous prenons la route pour Uyuni et son désert de sel. En fin de matinée, nous faisons une halte au cimetière de trains. Des carcasses de fer s'entassent et rouillent au milieu de nulle part.Quelques minutes plus tard, nous nous arrêtons dans le village de Colchani, dont la production répond aux besoins en sel de l'ensemble de la Bolivie ! On découvre des constructions en sel, comme cette maison.Situé à 3600 m d'altitude, le salar d'Uyuni est le plus grand désert de sel du monde, avec ses 12000 m². Au milieu du salar, un hôtel entièrement composé de sel a fleuri il y a quelques annés, avec l'essort du tourisme. Tables, murs et lits ont été confectionnés à partir du cristal qui s'étend tout autour.Après une traversée de plusieurs kilomètres sur cette gigantesque plaque de sel, nous faisons une pause à l'île de corail del Pescado (du Poisson). Ce rocher géant abrite des centaines de cactus. Sur le chemin du retour, nous avons une vision chimérique du salar. Absolument magique ! Une belle manière de boucler mon périple, à quelques heures de rejoindre Tucuman, en Argentine...

mardi 3 mars 2009

Voyage au centre de la Terre

A Potosí, au centre de la Bolivie, j'ai l'occasion de visiter les mines d'argent et de zinc. Une expérience incroyable, à une dizaine de mètres sous la terre, dans un réseau de galeries aussi obscure qu'angoissant.Grâce à notre excellent guide, nous découvrons l'histoire de Potosí, qui fut il y a environ quatre siècles la cité la plus riche du monde, et les conditions de travail actuelles des mineurs.Dès leur plus jeune âge, des Boliviens venus de tout le pays intègrent les coopératives minières de Potosí, pour subvenir aux besoins de leur famille. A l'intérieur de la mine, les travailleurs font des offrandes a "el Tio", une divinité qui protégeait déjà les indigènes à l'époque coloniale.Pour résister toute la journée dans ces conditions extrêmement difficiles, ces ouvriers de la terre consomment feuilles de coca et alcool à 96º ! Leur espérance de vie avoisine les 45 ans... Leurs poumons ingèrent chaque jour la poussière produite par la mine. Nous offrons rafraîchissements et bâtons de dynamite aux travailleurs que nous croisons. Une grande partie d'entre eux font la fête à l'extérieur de la mine, à l'occasion du carnaval. Dans les rues, les batailles d'eau se poursuivent, et en compagnie de quelques Français, nous tentons de rendre la pareille...

lundi 2 mars 2009

Explosions de couleurs et de bombes à eau à La Paz

Tous les trois, nous rejoignons La Paz.Le carnaval bat son plein, comme dans le reste du pays. Batailles d'eau et de mousse sont au rendez-vous. On se prend au jeu très rapidement avec les locaux. Sur la place San Francisco, Jan se fait attaquer par une gamine qui n'a pas froid aux yeux ! En tant que touristes, nous sommes des cibles privilégiées... La capitale bolivienne me semble beaucoup plus authentique que son homologue péruvienne. La multitude de couleurs, le caractère des bâtiments, l'aménagement des grandes artères de circulation et des espaces publics, les jeux de lumière qui passent dans ses petites ruelles lui donne un véritable charme. Située au coeur d'une vallée, au pied de la Cordillère des Andes, la ville est entourée de quartiers populaires, notamment celui de El Alto, où se trament régulièrement les contestations politiques.

Comme un air de Méditerranée...

Après les hauteurs du Machu Picchu, je redescends à Cuzco pour prendre le bus vers le lac Titicaca. Depuis Copacabana, côté bolivien, je prends le bateau en compagnie de Jan et Ambre, cousins Parisiens qui viennent régulièrement à Saint-Briac depuis leur enfance (La famille de Jan possède une maison dans le bourg !). Nous passons la fin de journée et la nuit sur l'Isla del Sol, dans une ambiance étrangement mediterranéenne...

samedi 28 février 2009

Ô Machu Picchu, cité celeste...

Après une traversée en bus épique de la Cordillère des Andes (et une sacré peur bleue le long des ravins !), j'arrive sain et sauf à Cuzco, point de départ pour la cité perdue de Machu Picchu. Depuis Ollantaytambo, où je suis arrivé en taxi collectif, je prends le train pour Aguas Calientes, dans la vallée d'Urubamba. Au coeur de la forêt, au pied du Huayna Picchu, j'atteint ce village sacré, redécouvert au début du siècle par Hiram Bingham, un explorateur anglais. Outre l'etat de conservation exceptionnel du site, sans doute l'un des plus visité au monde, je suis impressionné par les paysages majestueux qui l'entourent et la protègent. Une poignée de lamas errent tout autour de la cité.Après une bonne heure de marche, j'atteins le sommet du Huayna Picchu, depuis lequel on a une vue incroyable du village inca. Je partage ces instants magiques avec Raùl, un Espagnol, Amilcar et sa petite amie, deux Argentins.La pluie fait fuir peu à peu les touristes et confère au site une ambiance mystique.Je quitte le Machu Picchu en fin d'après-midi, après dix heures inoubliables passées au milieu des vieilles pierres et d'une nature grandiose.

Petite broma (blague) pour les hispanoparlante : Como te llamas ?